En posant la question de l’individu, nous est venu l’envie d’aller le lui demander directement : « Et toi, à quoi tu rêves ? ».
Outre la réalisation d’un spectacle, qui sera en tournée dans les deux pays, le processus de création est nourri par un travail de recherche assez particulier. Ce travail préparatoire en amont de la création a consisté à rencontrer différents individus constituant des groupes particuliers afin d’échanger avec eux sur la thématique du projet, et les inviter à exprimer leurs propres rêves et rêveries. Les modes d'expression proposés par les artistes et une arthérapeute impliqués dans le projet furent divers : expressions plastiques (peinture et collage), expression écrite, expression orale, expression corporelle (mouvements et danse), expression symbolique (marionnettes), expression sonore (musique).
Les rencontres furent étayées par la mise en place d'un cadre permettant la mise en confiance des personnes et l'invitation à la mise en acte. Le choix des médiations fut déterminé en fonction des groupes. En effet, l'intérêt était de proposer des médiations accessibles aux personnes, afin de ne jamais les mettre en échec ou de leur donner l'impression de les infantiliser (en particulier les
personnes âgées).
En France, nous avons rencontré les publics suivants :
- des enfants d’une classe de maternelle et de 5 classes de primaire (du CP au CM2) de l’école des Vignéres (84), située en zone rurale,
- des collégiens du Collège d’Apt,
- des personnes âgées du Foyer-logement de Gargas,
- des femmes du groupe d’alphabétisation de la Maison Bonhomme à Apt,
- des membres de l’association culturelle des Cheminots d’Avignon,
- des résidents du Centre d’hébergement et de réinsertion sociale par le travail « La Passerelle » à Avignon,
- des résidents de la Maison de Gardanne (centre de soins palliatifs),
- des étudiantes à l'Institut Régional des Travailleurs Sociaux (IRTS) Marseille,
- des étudiants du Conservatoire d’Art Dramatique à Rayonnement Régional du Grand Avignon.
Un travail de recherche similaire fut mené en parallèle au Liban, avec là aussi des publics très différents. Une dimension fondamentale viendra s’ajouter à ce travail. Dans un pays traversé par des guerres successives et des conflits internes depuis plus de trente ans, à quoi et comment rêve-t-on ?
Notre volonté, à travers ces rencontres, fut d’être déclencheurs d’une réflexion que chacun(e) a pu s’approprier, afin (s’ils le désiraient) de mener leurs propres projets sur cette thématique tout au long de l’année en cours, de façon totalement autonome.
En outre, nous faisons de toutes ces rencontres, de tous ces témoignages, ces mots, pensées, images, ressentis que nous avons reçus, la source d’inspiration et de réflexion principale, la matière première de la création de notre spectacle.
De cette façon, un va-et-vient constant s’établit entre notre propre travail de recherche et de création artistique (commencé début 2012), et les émulations qu’ont créées nos interventions au sein des différentes structures rencontrées, mettant ainsi le public au coeur même de l’acte de création artistique.
En effet, nous continuons à prendre rendez-vous, tout au long de l’année avec les publics qui le souhaitent afin de mesurer l’évolution de leurs réflexions suite à nos premières rencontres, et en même temps nous rendons compte de l’évolution de notre propre travail, dans le souci d’une collaboration étroite et réelle avec les publics rencontrés, et ce jusqu’à la création du spectacle (avec, pour ceux qui le souhaitent, la possibilité d’assister à une séance de répétition ou une représentation, et de s’entretenir avec l’équipe de création).
Nous envisageons avec les structures rencontrées de récolter les traces (visuelles, sonores, écrites…) que ces échanges ont laissé en témoignage de ce cheminement entre artistes et publics, et de cette réflexion commune autour du propos de ce projet de création. Ces traces accompagneront le spectacle en tournée, sous la forme d’une exposition visuelle et sonore constituant, à chaque représentation, la porte d’entrée à l’univers du « Bal des rêves »…
Nous réaliserons également un livret de diffusion qui présentera notre travail. A l’intérieur de ce livret se côtoieront traces, images, pensées recueillies auprès des publics rencontrés et de l’équipe de création, et un DVD contenant des images, des moments captés de notre travail de recherche, puis de
répétition, mais aussi une captation du spectacle lors de sa création.
Pour nous, entrer dans une démarche de création revient à s'appuyer sur un questionnement intérieur pour ensuite établir une résonnance plus vaste, en écho avec la société et offrir aux spectateurs une matière à réflexion collective. Notre démarche repose sur la conviction que l'art est un moyen de partager un espace de réflexion collectif, indispensable à la vie de la cité.
Outre la réalisation d’un spectacle, qui sera en tournée dans les deux pays, le processus de création est nourri par un travail de recherche assez particulier. Ce travail préparatoire en amont de la création a consisté à rencontrer différents individus constituant des groupes particuliers afin d’échanger avec eux sur la thématique du projet, et les inviter à exprimer leurs propres rêves et rêveries. Les modes d'expression proposés par les artistes et une arthérapeute impliqués dans le projet furent divers : expressions plastiques (peinture et collage), expression écrite, expression orale, expression corporelle (mouvements et danse), expression symbolique (marionnettes), expression sonore (musique).
Les rencontres furent étayées par la mise en place d'un cadre permettant la mise en confiance des personnes et l'invitation à la mise en acte. Le choix des médiations fut déterminé en fonction des groupes. En effet, l'intérêt était de proposer des médiations accessibles aux personnes, afin de ne jamais les mettre en échec ou de leur donner l'impression de les infantiliser (en particulier les
personnes âgées).
En France, nous avons rencontré les publics suivants :
- des enfants d’une classe de maternelle et de 5 classes de primaire (du CP au CM2) de l’école des Vignéres (84), située en zone rurale,
- des collégiens du Collège d’Apt,
- des personnes âgées du Foyer-logement de Gargas,
- des femmes du groupe d’alphabétisation de la Maison Bonhomme à Apt,
- des membres de l’association culturelle des Cheminots d’Avignon,
- des résidents du Centre d’hébergement et de réinsertion sociale par le travail « La Passerelle » à Avignon,
- des résidents de la Maison de Gardanne (centre de soins palliatifs),
- des étudiantes à l'Institut Régional des Travailleurs Sociaux (IRTS) Marseille,
- des étudiants du Conservatoire d’Art Dramatique à Rayonnement Régional du Grand Avignon.
Un travail de recherche similaire fut mené en parallèle au Liban, avec là aussi des publics très différents. Une dimension fondamentale viendra s’ajouter à ce travail. Dans un pays traversé par des guerres successives et des conflits internes depuis plus de trente ans, à quoi et comment rêve-t-on ?
Notre volonté, à travers ces rencontres, fut d’être déclencheurs d’une réflexion que chacun(e) a pu s’approprier, afin (s’ils le désiraient) de mener leurs propres projets sur cette thématique tout au long de l’année en cours, de façon totalement autonome.
En outre, nous faisons de toutes ces rencontres, de tous ces témoignages, ces mots, pensées, images, ressentis que nous avons reçus, la source d’inspiration et de réflexion principale, la matière première de la création de notre spectacle.
De cette façon, un va-et-vient constant s’établit entre notre propre travail de recherche et de création artistique (commencé début 2012), et les émulations qu’ont créées nos interventions au sein des différentes structures rencontrées, mettant ainsi le public au coeur même de l’acte de création artistique.
En effet, nous continuons à prendre rendez-vous, tout au long de l’année avec les publics qui le souhaitent afin de mesurer l’évolution de leurs réflexions suite à nos premières rencontres, et en même temps nous rendons compte de l’évolution de notre propre travail, dans le souci d’une collaboration étroite et réelle avec les publics rencontrés, et ce jusqu’à la création du spectacle (avec, pour ceux qui le souhaitent, la possibilité d’assister à une séance de répétition ou une représentation, et de s’entretenir avec l’équipe de création).
Nous envisageons avec les structures rencontrées de récolter les traces (visuelles, sonores, écrites…) que ces échanges ont laissé en témoignage de ce cheminement entre artistes et publics, et de cette réflexion commune autour du propos de ce projet de création. Ces traces accompagneront le spectacle en tournée, sous la forme d’une exposition visuelle et sonore constituant, à chaque représentation, la porte d’entrée à l’univers du « Bal des rêves »…
Nous réaliserons également un livret de diffusion qui présentera notre travail. A l’intérieur de ce livret se côtoieront traces, images, pensées recueillies auprès des publics rencontrés et de l’équipe de création, et un DVD contenant des images, des moments captés de notre travail de recherche, puis de
répétition, mais aussi une captation du spectacle lors de sa création.
Pour nous, entrer dans une démarche de création revient à s'appuyer sur un questionnement intérieur pour ensuite établir une résonnance plus vaste, en écho avec la société et offrir aux spectateurs une matière à réflexion collective. Notre démarche repose sur la conviction que l'art est un moyen de partager un espace de réflexion collectif, indispensable à la vie de la cité.
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